MÉDITATION SUR LES TEXTES DU SAMEDI 28 NOVEMBRE PAR LE PÈRE SAMUEL MELEDI VICAIRE A ANNOT .
Chers frères et sœurs bienaimés dans le Seigneur,
Loué soit Christ !
Les lectures de ce jour nous situent quelque peu déjà dans la réalité de la fin des temps, comme les textes nous la présente en chaque fin d’année liturgique. Bien entendu, la fin des temps peut être également la fin dernière de chacune de notre vie terrestre donnant l’ouverture sur « la vie du monde à venir » , selon le dernier article de notre credo . Ce monde à venir, c’est en fait cette vision béatifique où « toute malédiction aura disparu » et où les serviteurs de Dieu verront la face de l’Agneau . La nuit disparaitra, plus besoin de la lumière d’une lampe ni de la lumière du soleil, parce que le Seigneur Dieu les illuminera. Et Saint Jean ajoute : « ces paroles sont dignes de foi et vraies… » Ce qui veut dire que dans un avenir proche ou lointain, toutes « ces réalités d’en haut » vont advenir, et cela déjà dès la fin de chacune de notre terrestre. Nous devons croire comme nous le professons en cette vie du monde à venir. Pour nous y préparer, l’Évangile du jour nous donne les pistes assurées et éclairantes. Ne pas être dans l’amnésie, c’est-à-dire l’oubli de soi et l’oubli de Dieu. « Tenez-vous sur vos gardes » , afin que les vices n’endorment pas notre cœur. Les moyens et la force nécessaire pour s’y échapper, c’est de rester éveillé et prier « EN TOUT TEMPS ». Oui frères et sœurs le « tout temps » en question, que nous devons disposer pour prier, est-ce que nous l’avons réellement ?